Zildjian est une des plus vielle marque d'instrument de musique, tout commença il y a bientôt 400 ans,
en 1618 très précisément quand un Arménien du nom d'
Avedis ( Avedis I ) découvre un alliage de métaux et l'applique à la fabrication de cymbales d'une clarté et d'un sustain ( durée de la note ) extraordinaire. Le groupe du Sultan le " Janissary band " a vite adopté les cymbales Avedis, pour les prières journalières, comme pour les fêtes religieuses les mariages ou l'armée

d'Ottoman. Le Sultan Osman décréta que Avedis était l'inventeur des
« Cymbales
Turques », et lui offre 80 pièces d'or pour son invention ainsi que le nom «
Zildjian » qui veut dire : "
fabriquant de cymbales " ( " Zil " vient du Turque, et veut dire « Cymbale », " dj " veut dire fabriquant et " ian " est un diminutif Arménien qui signifie " le fils de " ).
En 1623 Avedis reçoit la permission du Sultan Murad IV d'habiter au palais d'Ottoman afin de poursuivre ses recherches.
En 1651 Avedis I transmet son savoir à son fils
Ahkam ( Avedis II ),
en 1680 les premiers compositeurs incorporent des cymbales à leurs oeuvres, le premier exemple est l'Allemand
Strungk dans son opéra "
Esther ". Durant le XVIII ème siècle, les cymbales ont été ajoutée aux fanfares militaires.
En 1782,
Mozart utilise des cymbales pour représenter la musique populaire dans
" Il Seraglio ". 12 ans plus tard
en 1794, "
Haydn " utilise des cymbales dans sa symphonie militaire. Du milieu à la fin du 19 ème siècle Berlioz et Wagner ont commencé à utiliser les cymbales avec abondance dans leurs compositions et ne voulaient que, et exclusivement des cymbales Zildjian. Les cymbales prennent une place à part entière dans les orchestres, et les cymbales Zildjian sont reconnues mondialement.
Avedis II exhibe ses cymbales dans les salons à travers le monde, et gagne des médailles pour son travail. Après sa mort
en 1865, les affaires ont été léguée à son petit frère "
Kerope " parce que ses deux fils (
Haroutune II et Aram ) étaient encore trop jeunes.
Kerope exporte ses plus de
1300 cymbales par années à travers l'europe. Il continue également à promouvoir la marque gagnant aussi des prix ( à Paris en 1867, à Vienne en 1873, à Boston en 1883, à Chicago en 1893, et à Bologne en 1888 et en 1907).
Après une serie d'incendies dévastatrice en 1868, la famille Zildjian n'est plus en mesure de faire face, et de continuer à fabriquer des cymbales, les dettes s'accumulent et ils n'ont pas les moyens de les payer, ils reçurent quelques offres pour aller travailler à Paris mais ils ne voulaient pas quitter leur pays, le Sultan de l'époque « Abdulaziz » ordonna que tout soit fait afin de sortir la famille Zildjian de cette galère, car ils faisaient les meilleures cymbales au monde. C'est 1909, une année avant sa mort, que Kerope repasse la main à la famille d'Avedis, mais l'ainé " Haroutune II " decline l'offre pour se consacrer à la politique, c'est donc " Aram " le fils cadet, qui repris les affaires de la famille, il repris la fabrication en pleine période de tension politique ce qui ne facilitait pas sa tâche, après avoir rejoint le « Mouvement Nationale Arménien » il fût forcé à quitter temporairement la ville de Constantinople pour Bucharest. Aram à ensuite ouvert une seconde usine à Bucharest pendant que la fille de Kerope s'occupait de l'usine à Samatya. Aram retournait de temps en temps dans sa contrée natale, où il exportait des cymbales à travers le monde, spécialement aux Etats-Unis qui étaient devenus le principale importateur d'instruments de musique au monde. En 1927 , Aram écrit à son neuveux Avedis III, qui vit en Amérique, lui disant que s'est à son tour de prendre le relais. Comme son père ( Haroutune II ) Avedis III hésite à reprendre une société de plus de 300 ans qui n'a jamais vraiment rapporté. Avedis III est le dernier homme dans la ligne direct de la famille Avedis, il est américain, et s'occupe d'une fabrique de sucre avec succès. Il dit à Aram qu'il ne veut pas s'installer à Constantinople, et que du moment où il s'en occupe, la fabrication de cymbales se ferait en Amérique. Aram accepte de venir en Amérique pour l'aider à monter l'usine, la Compagnie s'installe a Quincy dans le Massachussetts en 1929, au moment où l'ère du Jazz commence. Avedis III a travaillé avec Gene Kupra, tissants des liens d'amitié, ce dernier a beaucoup aidé Avedis afin d'adapter son travail au marché de la batterie " moderne " , notamment en lui conseillant de faire des cymbales plus fines. Avedis III est prêt à travailler avec des musiciens afro-américains qui guident alors le mouvement Jazz naissant. Ayant vécu des discriminations lors de son adolescence en tant qu'Arménien vivant en Turquie, Avedis ne voulait pas de discrimination chez Zildjian. Il travail beaucoup avec des artistes comme « Chick Webb » et « Papa Jo Jones » qui l'ont aidé à perfectionner le charleston. En 1935, Avedis III transmet son savoir à son plus vieux fils Armand alors âgé de 14 ans qui à commencé à apprendre toutes les facettes du métier.
Quand l'Amérique entre en guerre en 1941, les métaux sont « rationnés » par les dirigeants de l'armée, ainsi l'étain et le cuivre ne sont plus aussi accessibles, heureusement Avedis avait suffisamment de matière pour faire face à une pénurie menaçante, entre les anglais et les américains. C'est ce qui permis à Zildjian de continuer à fabriquer des cymbales pendant la guerre même si pour ça ils se retrouvaient à trois pour faire tourner les machines. Pendant cette période de guerre Avedis se rend compte que le processus secret de fabrication n'a pas été mis sur papier, il en rédige alors deux, qu'il met chez lui,et dans son bureau à l'usine au cas où son fils ne reviendrait pas de la guerre. après cette période difficile Zildjian veut s'agrandir ce qui sera fait dans les années '50. Ils engagent alors une quinzaine d'ouvriers supplémentaires et la production passe alors à 70'000 pièces par an. Suivant les traces de son père, Armand aussi connu sous le nom de " père des relations artistiques " entretient de bonnes relations avec les meilleurs batteurs et percussionnistes du moment comme : Gene Kupra, Buddy Rich, Max Roach, Shelly Mane Elvin Jones, et Tony Williams. En choisissant à la main les cymbales pour ces batteurs prestigieux, Armand acquiert un sens aiguë de ce que veulent les batteurs. Il est capable de manipuler les subtilités de la fabrication pour créer le son que le batteur souhaite. Durant les années '60, comme le business continue à grandir, Armand réalise qu'il ne peut pas continuer à être le seul testeur de cymbales. Il recrute d'autres batteurs pour l'assister lors des séances de sélection, et il crée un " département des relation artistiques " au sein même de l'usine. Inspiré par Louie Bellson, Zildjian introduit un nouveau charleston, fait d'une fine cymbale en- haut et d'une cymbale plus épaisse en-baspour avoir un son plus « claquant », ce nouveau charleston fût adopté par la majeure partie des batteurs à l'époque. En 1964 les « Beatles » font une apparition au « Ed Sullivan Show » et la demande pour les cymbales de la marque explose, la compagnie fini l'année avec des ventes qui dépassent les 90'000 unités. En 1973, Zildjian ouvre une nouvelle usine à Norwell dans le Massachussetts au moment de célébrer les 350 ans de la firme ( l'usine a eût deux expansions depuis, en '81 et en '98 ). En 1976, Avedis casse la tradition et invite sa plus grande fille à travailler à ses côtés, pendant 3 ans, il y avait 3 générations de la famille qui travaillaient côte à côte dans l'usine. En 1977, Avedis nomme Armand comme président de la compagnie, 2 ans plus tard, Avedis meurt et laisse Armand comme seul maître d'oeuvre. Armand veut encore aller de l'avant et se fixe comme mission de passer la fabrication de cymbales au niveau supérieure, et investi des millions pour améliorer les opérations de fabrication et étend R&D dans le nouveau " laboratoire des sons ".
Dans les année '80 Armand réinvesti les profits pour améliorer les machines, introduit des doubles moulins et des ordinateurs qui controllent le martelage des cymbales de manière aléatoire, Armand a désormais ce qu'il a besion pour créer le son qu'il recherche. En 1981 travaillant avec les « K Drummers » comme on les appelait, comme Elvin Jones ou Tony Williams, Zildjian relance la production des cymbales faites à la main de la série « K » ( « K » vient de Kerope Zildjian ) . Armand trouve en Elvin Jones et Tony Williams de parfaits collaborateurs du fait qu'ils ont tous deux joués sur la première série « K » fabriquée à Istanbul, et ont ressenti la même frustration par rapport à l'inconsistance des cymbales. Tony en disait : " Il fallait en essayer entre 50 et 60 avant de trouver la cymbale dont tu rêvais ". Zildjian résoud ce problème une bonne fois pour toutes, et les ventes de la série « K » reprennent.